Un cheval à la robe brillante qui respire la santé, c’est ce que nous voulons tous ! Mais comment y parvenir ? Peut-on se contenter d’un shampooing ou d’un spray pour faire briller sa robe, où faut-il ajouter quelque chose ? La robe : le reflet de la santé de votre cheval. Une robe brillante est signe de bonne santé. Les produits de soin sont certes utiles, mais plutôt comme cerise sur le gâteau. La véritable brillance vient de l’intérieur. Un cheval en bonne santé parvient de manière efficace à prélever l’énergie et les éléments nutritifs dont il a besoin de sa ration. Il se sent bien et l’exprime par la brillance de sa robe.
La santé mentale et physique sont indissociablement liées
La santé physique du cheval est déterminée par un système ingénieux, à savoir le système immunitaire. L’appareil digestif constitue un maillon important de ce système. Des intestins en bonne santé forme la première étape vers un cheval en bonne santé.
La santé physique des chevaux impacte leur résistance aux agents pathogènes. Mais la santé mentale joue également un rôle important. Pensons notamment au stress qui peut avoir une grande influence sur l’état de santé du cheval. Il est donc très important de toujours garder un œil sur l’état mental de votre cheval. Proposez-lui suffisamment de pâturage et de contacts avec les autres chevaux, et évitez l’ennui et la frustration.
Les intestins comme paramètre physiologique
Le développement d’un appareil digestif en bonne santé démarre très tôt après la naissance. A partir du moment où le poulain boit le colostrum (le premier lait de la jument), non seulement les premiers anticorps atterrissent dans son sang, les premières bactéries s’installent également dans le gros intestin. Parmi elles se trouvent aussi bien des bactéries bénéfiques que non bénéfiques. Les bactéries bénéfiques pour le bien-être intestinal peuvent y rester. Ensemble, on les appelle la flore bactérienne ou la microflore. D’autres bactéries en revanche, ont une influence négative sur le bien-être intestinal. On les appelle également les bactéries pathogènes. Celles-ci sont bannies. Une fois installées, les bactéries bénéfiques vivent en harmonie avec leur hôte : le cheval. Bien plus encore, ils ont besoin l’un de l’autre pour survivre. Le système digestif du cheval est conçu pour digérer des fibres tout au long de la journée. Mais pour les plantes difficiles à digérer, le cheval a besoin de la microflore. Celle-ci transforme les fibres du matériel végétal en acides gras volatils qui représentent un apport en énergie important pour le cheval. Ces acides gras ont également une influence importante sur la santé des cellules, et par conséquent, sur l’état de santé général du cheval.
Il existe plusieurs types d’acides gras. Certains acides gras peuvent être formés par la microflore elle-même, tandis que d’autres doivent être absorbés par le cheval via sa nourriture et/ou les compléments. Les oméga-3, 6 et 9 sont des acides gras bien connus. En ce qui concerne ces acides gras, il n’y a pas que la quantité qui compte, mais également le ratio des différents acides gras. Dans la nature, les chevaux sont habitués à une alimentation riche en oméga-3. Ce sont des animaux pâturant, et l’herbe affiche une teneur très élevée en ces acides gras. Les céréales, en revanche, sont riches en oméga-6 et contiennent très peu de oméga-3. La ration actuelle du cheval moyen est donc plutôt riche en oméga-6, alors que, dans la nature, elle serait riche en oméga 3. Aussi, dans les pratiques d’alimentation actuelles, le ratio oméga-3/oméga-6 est perturbé. C’est pourquoi il est important de composer une ration à base d’ingrédients représentant un apport équilibré en oméga-3 et oméga-6. Mettre le cheval en pâture durant l’été constitue un moyen très simple pour y parvenir. L’hiver, vous pouvez enrichir la ration en oméga-3. Par exemple, sous forme de compléments ou d’huiles. Attention, les huiles ne sont pas toutes adaptées à cette utilisation. A titre d’exemple, l’huile de tournesol et l’huile de maïs sont riches en oméga-6. L’huile de lin, l’huile de colza et l’huile de poisson, en revanche, affichent une teneur très élevée en oméga-3.
Bien qu’on parle moins des oméga-9, ces acides gras sont tout aussi importants. Ils aident notamment à produire des prostaglandines et sont importants pour les fonctions cellulaires. La grande différence avec les autres acides gras, c’est que le cheval est capable de produire lui-même des oméga-9. Il n’est donc pas forcément nécessaire de les proposer sous forme de complément. En revanche, l’équilibre oméga 6/oméga 3 dans l’organisme a un impact sur la production des oméga-3.
Un cheval en pleine santé grâce à des compléments
La plupart des propriétaires aiment gâter leur cheval. Enrichir leur ration avec un peu de vitamines et de minéraux pour être sûr que leur animal préféré ne manque de rien. Et puis on se pose cette éternelle question : est-ce vraiment nécessaire ?
Si un cheval consomme suffisamment de concentrés, contenant déjà une quantité suffisante de vitamines et minéraux, il est inutile d’ajouter d’autres vitamines et minéraux à la ration. Il est essentiel de respecter les dosages indiqués sur l’emballage et toujours vérifier si l’aliment concentré est enrichi en vitamine B. Car ce n’est pas toujours le cas. Si l’aliment concentré contient de la vitamine B et si vous respectez le dosage indiqué sur l’emballage, il n’est pas nécessaire d’utiliser des compléments associant vitamines et minéraux. En revanche, il est important que votre cheval soit en bonne santé et que son organisme soit capable d’absorber tous les nutriments contenus dans sa ration. C’est pourquoi, il est parfois plus utile de soutenir le gros intestin que d’enrichir la ration en vitamines et minéraux. Vous pouvez enrichir la nourriture de votre cheval autant que vous voulez, mais si son gros intestin fonctionne mal et son organisme est incapable d’absorber les compléments, cela ne lui apportera rien. Si vous souhaitez ajouter une huile à la ration de votre cheval, il est conseillé d’opter pour une huile suffisamment riche en oméga-3. Comme par exemple l’huile de lin, l’huile de colza ou mieux encore, une combinaison de différentes huiles. En particulier lors des périodes sensibles, par exemple pendant la mue, il est important de prévoir un apport en nutriments suffisant pour votre cheval. Durant cette période, un soutien du gros intestin ainsi qu’un apport supplémentaire en oméga-3 peut s’avérer très utile.
Lutter contre les troubles intestinaux
Changement de régime alimentaire, excès de sucre et d’amidon, champignons, antibiotiques, mycotoxines, ne sont que quelques facteurs susceptibles de perturber l’équilibre de la flore intestinale. A ce moment-là, les bactéries pathogènes peuvent alors devenir prédominantes entrainant une fermentation déséquilibrée. Pensons notamment aux chevaux qui se nourrissent en maïs d’ensilage. Dans le gros intestin de ces chevaux, on trouvera plus de bactéries produisant de l’acide lactique, ce qui peut provoquer une acidification du milieu intestinal. De telles perturbations génèrent non seulement des troubles digestifs, mais réduisent également la capacité d’absorption et la transformation des éléments nutritifs. La microflore intestinale aime la stabilité, c’est l’une de ses spécificités. Pour les chevaux, consommer tous les jours le même foin et la même nourriture n’est pas ennuyeux. Bien au contraire, cela aide votre cheval à maintenir son équilibre. De nombreux propriétaires pensent que les chevaux sont comme eux. Les humains aiment varier leur alimentation et nous pensons souvent, à tort, que cela est également le cas pour le cheval. C’est pourquoi vous aimez leur proposer, de temps à autre, un peu de mash ou un petit en-cas. C’est un petit plaisir pour votre cheval et cela renforce votre lien. Attention toutefois, c’est un petit plaisir qui doit rester exceptionnel. C’est la ration quotidienne habituelle qui déterminera la santé de votre cheval.
Heureusement, en cas de perturbation dans le gros intestin, certains nutriments peuvent aider à rétablir l’équilibre intestinal : par exemple les prébiotiques et les probiotiques, ainsi que certains acides gras. Les prébiotiques et les probiotiques soutiennent les bactéries bénéfiques dans le gros intestin et empêchent les bactéries pathogènes de venir perturber la santé intestinale. Pensons ici au yaourt et aux comprimés de levure, souvent utilisés pour soutenir la santé intestinale de l’homme. Chez les chevaux, les prébiotiques et les probiotiques peuvent également être bénéfiques, par exemple, à la suite d’une maladie ou d’une cure d’antibiotiques.
Conseils de nos nutritionnistes :
- Assurez-vous d’un apport suffisant en fibres. Un cheval devrait consommer au moins 1,25% de son poids corporel en matière sèche provenant de fourrage grossier. Non seulement le fourrage grossier contient beaucoup de fibres, mais les concentrés peuvent également en contenir. Cavalor FiberForce est une muesli avec une teneur élevée en fibres et en longues fibres pour une fonction intestinale équilibrée.
- Ajoutez des pré- et des probiotiques à l’alimentation, car ils soutiennent le microbiome intestinal. Les probiotiques sont des microorganismes qui peuvent stabiliser les troubles digestifs. Les prébiotiques sont la nourriture des bons microorganismes. En donnant Cavalor Vitaflora, vous rétablissez l’équilibre du microbiome dans le côlon et laissez votre cheval rayonner de l’intérieur.
- Fournissez un mélange d’acides gras oméga-3, oméga-6 et de vitamine E, comme Cavalor OilMega. Il s’agit d’un renforcement d’origine végétale qui soutient la flore intestinale et le système immunitaire. Il favorise également un pelage brillant et aide à la mue.
Si vous souhaitez soutenir votre cheval de manière optimisée, plutôt que de surdoser sa nourriture en compléments, il est préférable de lui donner ce dont il a vraiment besoin. Pour être assuré de fournir une alimentation adaptée, il est conseillé de faire vérifier sa ration par un nutritionniste.